L’Enfant Sauvage – 5 questions à Pauline Caplet

L’Enfant Sauvage – 5 questions à Pauline Caplet

1200 628 BrowniE

L’Enfant Sauvage – 5 questions à Pauline Caplet

C’était fin février. L’annonce de l’ouverture, à Bruxelles, d’un nouvel espace dédié à la photographie tombait dans un contexte particulier. Mais parce que nous sommes convaincus, chez BrowniE, qu’il n’y a pas de mauvais moment pour lancer des initiatives qui promeuvent la culture et mettent en avant le talent de nos artistes, nous sommes très heureux d’avoir tendu un micro virtuel à Pauline, sa fondatrice.

Tu ouvres un nouvel espace consacré à la photographie, à Bruxelles. Pourquoi ce nom, « L’Enfant Sauvage » ?

J’ai par hasard croisé un enfant sauvage dans la forêt, un soir de pleine lune. Nous avons discuté longuement autour du feu et je lui ai proposé de me suivre à Bruxelles pour monter un espace dédié à la photo. Il voulait justement changer un peu d’air, nous avons donc pris ensemble le chemin vers la ville. Je lui ai promis que je nommerai l’espace en son honneur. Nous sommes un peu tous des enfants, d’une certaine manière…

Comment est né ce projet ?

Il est d’abord né de ma passion pour la photographie, ensuite de mon amour pour la ville de Bruxelles et, surtout, de l’envie de soutenir et promouvoir les artistes qui produisent des images, toutes techniques photographiques confondues.

Quelle en sera la philosophie, la « ligne éditoriale » ?

L’Enfant Sauvage exposera des photographes belges et étrangers toutes les quatre à sept semaines. Il fonctionnera surtout au coup de cœur avec un œil curieux et une soif sauvage : des images fortes, qui nous touchent et nous fascinent, tout simplement.

Il amènera aussi un soutien aux écoles de photographie belges en invitant, à chaque événement, un étudiant à exposer dans un espace dédié. Ce sera aussi un lieu de rencontres, de découvertes et de création proposant, tout au long de l’année, une programmation autour du médium photographique (Artist Talks, Workshops, Cafés discussion…). Il abritera aussi une petite librairie photo en partenariat avec le Tipi Bookshop et les éditions Le Mulet.

Nous ne nous limiterons pas toujours à la photographie. Par exemple, nous aurons, une fois par an, une expo off « images illustrées » avec des artistes travaillant la sérigraphie et la gravure. Nous sommes aussi partenaires avec Fruit Radio qui proposera des émissions en live chez L’Enfant Sauvage avec des interviews d’artistes ainsi que des sélections musicales. Ce sera donc un lieu dynamique !

L’annonce de l’ouverture de cette galerie d’art consacrée à la photographie est tombée dans le contexte particulier du confinement que nous vivons tous. C’est plutôt courageux. Comment le sens-tu ?

Nous devions ouvrir le 23 avril dernier, c’était évidemment un contexte difficile, nous nous sommes tout simplement adaptés. Nous avons décidé de repousser l’ouverture jusqu’à nouvel ordre, et cette période d’attente a fait émerger d’autres idées qui seront mises en place d’ici quelques mois !

En attendant de pouvoir remettre le pied dehors, peux-tu nous mettre l’eau à la bouche en nous dévoilant quelques éléments de la programmation à venir ?

La première exposition (et l’ouverture officielle de L’Enfant Sauvage) présentera les photographes Margaret Lansink, Christopher de Béthune et Robin Nissen. Le vernissage se déroulera sur trois jours : les 9, 10 et 11 juillet en présence des artistes, uniquement sur inscription, afin de limiter le nombre de personnes dans la galerie. De nombreuses activités auront également lieu aux mois de juillet et août. L’exposition suivante sera programmée pour septembre. D’ici-là, soyez sages comme des sauvages !

Inscription & infos : www.enfantsauvagebxl.com

L’Enfant SauvageRue de l’enseignement 23 à 1000 Bruxelles

 

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