DIMANCHE 22 MARS

Photo prise le vendredi 20 mars par Charles Delcourt.
Je réside, et donc confine, à Bruxelles. L’appartement est situé à l’articulation de plusieurs quartiers cosmopolites et il y a encore peu, animés.
Jour après jour, je réalise une série de portraits sans visage dans le maillage des quelques rues autour de chez nous. Les passants, particulièrement anonymes, sont photographiés en contexte, là ou arrive notre rencontre. Ils sont interpellés, en gardant une belle distance sociale, lors des anecdotiques sorties permises par notre nouveau quotidien.
Ils se prêtent facilement au jeu du portrait. Ils ont du temps en quarantaine pour partager un peu d’isolement collectif.
Une collection de gens masqués, de tout âge et origine, apparaît progressivement et offre dans son ensemble un vaste échantillon de notre société urbaine et contemporaine.
Société faisant face à une situation de grave crise qui transforme, le temps d’un confinement, tout notre environnement social et notre rapport à l’autre comme jamais auparavant. Confine qui peut.
VENDREDI 20 MARS

Photo prise le mercredi 18 mars par Erika Meda.
” J’ai fait cette image hier à la maison, avec un tout petit kit de Sténopé. Un autoportrait qui m’aura demandé 7 minutes d’immobilité. Et que j’ai nommé … faire l’expérience du temps long…”
JEUDI 19 MARS

Photo prise le mardi 17 mars par Mégane Likin.
” Hier, alors que je regardais par-dessus le balcon, j’ai remarqué que les personnes d’en face possédaient un magnifique sapin dans leur jardin, mais qu’elles étaient en réalité les seules à ne pas pouvoir le contempler de toute son envergure. En effet, elles ne peuvent le voir qu’en contre-plongée, c’est bien dommage et pourtant l’arbre est le leur, il se trouve dans leur jardin.
Par soucis d’oubli de cette réflexion, j’ai immortalisé le moment en tirant un polaroid.”
MERCREDI 18 MARS

Photo prise le mercredi 18 mars par François-Xavier Marciat.

Photo prise le dimanche 8 mars par Alexis Gicart. C’était juste avant… et cela résonne tellement.
“Je me suis lancé dans une chronique de mon quotidien depuis février sans vraiment anticiper ce qui nous arrive là maintenant. Du coup je continue…

Photo prise le samedi 14 mars par Thomas Freteur, actuellement en Tanzanie.
Chronique d’un printemps : appel à photographies.
Sans beaucoup de recul, mais avec une immense envie de rester en lien et de partager encore et toujours de la belge et belle photographie, nous nous proposons d’entamer sur www.browniephoto.be et nos réseaux sociaux une chronique chorale de cette période de confinement.
Chronicle of a Spring.
Beste fotograafvrienden,
Zonder veel achteraf, maar met een immens wens om in contact te blijven et om nog altijd Belgische en mooie fotografie te delen, bieden we je sinds deze maandag 16 maart om hier en onze sociale media’s een kroniek koor uit deze opsluitingsperiode te beginnen.
Concreet, achter de titel van “Chronicle of a Spring” (in de hoop, misschien naïef, dat die zomer zal enkele van de huidige maatregelen achter ons laten), zullen we één foto per dag delen.
Een foto die door één van jullie is gemaakt in dit beperkte dagelijkse leven.
Ons wens is om deze rubriek te openen aan zoveel mogelijk Belgische fotografen (van hier of elders) of aanwezig in België. Als we genoeg voorstellen krijgen, gaan we ons beperken tot één foto per persoon.
We zullen het ontvangen materiaal zorgvuldig archiveren. Daarom kunt u ons, als u het wenst, maximaal één foto per dag zenden (zelfs als het oorspronkelijke idee is om slechts één foto per fotograaf en slechts één foto per dag te publiceren).
U kunt uw afbeeldingen, met eventueel een titel en de datum waarop de foto is genomen, opsturen op dit adres :
U kunt ons ook het adres van uw website en uw Facebook- en/of Instagram-pagina’s geven.
(Door deze oproep te beantwoorden, geeft u ons toestemming om deze afbeeldingen gratis te verspreiden op onze website, onze Facebook-pagina en ons Instagram-account, maar ook om een kopie in ons archief te bewaren. Elk ander gebruik door BrowniE is onderworpen aan uw toestemming.)
Een manier om, samen, te documenteren. Een manier om ons te blijven knuffelen, heel sterk
Merveilleuse idée, comme à votre habitude.